Rescrit relatif aux éléments de rémunération éligibles au crédit d'impôt de modernisation du recouvrement (CIMR):
mardi 9 mai 2017
En 2016 en France, arrêt de la perte d'usines
En 2016 en France, arrêt de la perte d'usines:
Alors que, depuis 2009, la France a perdu 600 usines et 111 000 emplois, en 2016, pour la première fois depuis cette date, elle a connu autant d'ouvertures d'usines que de fermetures et la création nette de 643 emplois. Les industries automobile et pharmaceutique y ont bien participé, après de lourdes pertes dans les années antérieures qui avaient aussi touché la plasturgie et les industries mécaniques.
Les usines créées
Les nouvelles usines ont pour caractéristique d'être plus petites que les plus anciennes, ce qui limite le solde de créations nettes d'emplois : « On est passé d'un nombre médian de 30 emplois par usine créée en 2009, à 20 emplois en 2016 », dit le fondateur du cabinet Trendeo auteur de cette étude, en raison de « la tendance à la robotisation et à l'automatisation dans l'industrie ». Le corollaire en est que ces nouvelles usines misent sur un plus grand investissement technologique et une production « un peu plus haut de gamme ». L'industrie digitale se développe, de même que la recherche de l'efficacité énergétique (voiture électrique par exemple)…
Un début d'amélioration, à confirmer
Si cette amélioration est encore modeste et que la France garde un fort déficit commercial en biens industriels, l'intérêt de cette évolution est celui d'un arrêt de la tendance de ces années de crise et d'un redémarrage. Les politiques publiques en faveur de l'investissement et du développement économique des entreprises (Pacte de responsabilité, CICE), les faibles taux d'intérêt ainsi que le bas prix de l'énergie, y ont contribué.
Cependant l'équilibre de 2016 est plus dû au ralentissement des fermetures qu'à une croissance des ouvertures, signe que la France n'a pas encore reconquis des parts de marché et que cette nouvelle tendance est encore fragile.
Mais elle semble se renforcer puisque, dans les 6 derniers mois, l'économie française a créé plus d'usines qu'elle n'en a arrêté, selon cette étude publiée en mars dernier pour la semaine de l'industrie. Il faut espérer que cette tendance se poursuive et accélère, grâce au développement de l'investissement par les acteurs économiques (+5 % en 2016) et aux prochaines politiques économiques.
Les nouvelles usines ont pour caractéristique d'être plus petites que les plus anciennes, ce qui limite le solde de créations nettes d'emplois : « On est passé d'un nombre médian de 30 emplois par usine créée en 2009, à 20 emplois en 2016 », dit le fondateur du cabinet Trendeo auteur de cette étude, en raison de « la tendance à la robotisation et à l'automatisation dans l'industrie ». Le corollaire en est que ces nouvelles usines misent sur un plus grand investissement technologique et une production « un peu plus haut de gamme ». L'industrie digitale se développe, de même que la recherche de l'efficacité énergétique (voiture électrique par exemple)…
Un début d'amélioration, à confirmer
Si cette amélioration est encore modeste et que la France garde un fort déficit commercial en biens industriels, l'intérêt de cette évolution est celui d'un arrêt de la tendance de ces années de crise et d'un redémarrage. Les politiques publiques en faveur de l'investissement et du développement économique des entreprises (Pacte de responsabilité, CICE), les faibles taux d'intérêt ainsi que le bas prix de l'énergie, y ont contribué.
Cependant l'équilibre de 2016 est plus dû au ralentissement des fermetures qu'à une croissance des ouvertures, signe que la France n'a pas encore reconquis des parts de marché et que cette nouvelle tendance est encore fragile.
Mais elle semble se renforcer puisque, dans les 6 derniers mois, l'économie française a créé plus d'usines qu'elle n'en a arrêté, selon cette étude publiée en mars dernier pour la semaine de l'industrie. Il faut espérer que cette tendance se poursuive et accélère, grâce au développement de l'investissement par les acteurs économiques (+5 % en 2016) et aux prochaines politiques économiques.
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